Pas grand chose à dire, il pleut, Jean-Fred m'énerve, ça devient une habitude, j'ai l'impression d'être une personne sans intérêt, alors pourquoi écrire un blog ???

    Faudra vous parler du furet (qui me saoul), de mes tableau (au moins du dernier qui est en cours), des fées, du mon rêve de restaurant, de notre projet Quebec, de mes amis. Bref, que des choses sans grand intérêt.

Sur ce, si vous passez par là, laisser un petit commentaire pour dire que vous me lisez (avec plaisir).

Parfois la vie nous offre des moments de bonheur, chacun les siens.

    Un sourire, un regard, une parole, donnés gratuitement, au coin d'une rue, d'un bar, et tout devient ensoleillé.
    Parfois c'est un mec qui va te dire que tu es très mignonne, parfois c'est un mendiant qui veut discuter, d'autre fois c'est quelqu'un qui cherche son chemin, qui veut l'heure, du feu.
    Ces petits moments à l'écart de la vie quotidienne, aussi différents et uniques soit-ils, m'offrent le rêve que notre société de timide change.

    Brassens le dit à sa façon dans cette chanson qu'il a composé à partir d'un poème d'Antoine Pol.

    Moi je ne trouve pas les mots pour exprimer ce que je ressens quand un contact s'établit, naturellement et sans enjeux.

    Le monde où l'on vit nous offre de moins en moins ces "extravagances", chacun pour soi, tout le monde seul. Je hais penser ça, j'aime croire que y'aura toujours quelqu'un qui voudra me parler quand je suis seule.

    C'est fou de ce qu'il y a sur mon coeur que je n'arrive pas à mettre dans des mots.

    J'aime ces rencontres ordinaires de parfais inconnus, j'aime ce contact fragile. Et parfois au font de mois, je retrouve leurs souvenirs, comme des amis lointain.

    Ces temps-ci on a tendance à se mordre l'un/l'autre.
    Il a passé 10 minutes à me reprocher, inlassablement, de le brimer, de faire de lui une boule bien lisse, dès qu'il a un comportement bizarre, un truc que j'aime pas, j'efface.
    S'il se sens si enfermé pourquoi rester avec moi ?

    A chaque fois que je lui demande quelque chose ça va être moi le monstre. Je fais tout, je prévois un peu le futur, je le booste pour les études, je fais vaisselle et ménage, je m'occupe des paperasses, je fais à manger, les courses, la lessive... Et cela en plus de 39h de boulot par semaine. Je le vois très peu, et quand on se voit, ça devrait être normal qu'il dorme ou joue à l'ordi ou parte chez ses parents ?
De toute façon il le fait, mais en plus il m'enfonce dès qu'il le peut "arrête de chialer", "c'est pas la fin du monde"...

Bref, j'en peux plus de tout ça, pourquoi je devrai tout faire aller pendant que lui se laisse bercer ? J'ai envie de sortir, d'être étonner, de voir des gens, de faire des choses avec lui.

Je ne sais pas quoi dire de ces larmes qui me mangent le visages.

    S'il y'a bien quelque chose d'important dans ma vie, c'est mon namoureux (oui oui, celui qui à l'air tout rêveur à côté de moi).

    Alors lui, c'est Jean-Fred, mon p'tit loup depuis un an (ben oui, un couple sans surnoms ridicules, c'est plus un couple).

    Il plaît aux filles mais est tout amoureux de moi, il aime le foot alors que je déteste ça, il met du gel alors que je le préfère naturel, il est encore plus bordélique que moi, il aime les grasses matinées et les jeux d'ordis... Bref, il est loin d'être parfait.

    Avec certaines personnes, tout va très vite, avec lui je me suis laissé porter par mon instinct, et on a très vite habité ensemble. Je crois bien que c'est avec lui que j'aurais des enfants, une maison, des fou rires, des engueulades, bref que je ferais ma vie.

    Un jour on a décidé de faire un livre pour raconter nos bons souvenirs ensemble, alors je l'ai fabriqué. Mais il n'a pas le courage d'écrire dedans. Ce n'est pas triste ça ? Un livre sur nous 2 où il n'y a que moi qui raconte, est-ce un livre sur nous 2 ?

Bon, là j'suis toute contente, tout motivée, avec un nouveau blog tout vierge.

Ok, mais que fait on des anciens blog ?
    Et en plus pour faire simple j'avais déjà changé une fois.
Bref, je me suis donc demandé si je retransférais tout ici ou si je repartais à zéro.

    C'est pas plus chouette de repartir de zéro ? D'affronter un horizon vierge, de rebâtir un monde avec ses mots, empreints d'expériences, de doutes, de joie et de lassitude parfois.
    Bon, je repars donc avec un nouvel univers dépoussiéré qui, j'espère sera plus agréable que l'ancien.



    Cette photo représente pour moi l'horizon qui s'ouvre devant l'envie de faire, mais aussi les beaux jours qui vont bientôt nous tomber dessus.